Personne dehors. Le froid a cloué les portes.
Ne pas se découvrir. Chemise froissée, hirsute la bouche ouverte,
je comate sous la couette, je dors je lis je dors.
La nuit tombe, le jour meurt et pendant que je rêve à l’été,
son service terminé la femme de chambre rentre chez elle.
J’ai fini mon livre, je cligne des yeux et referme la bouche.
La neige se pose sur l’aéroport, l’hiver est revenu.
Ne pas se découvrir. Chemise froissée, hirsute la bouche ouverte,
je comate sous la couette, je dors je lis je dors.
La nuit tombe, le jour meurt et pendant que je rêve à l’été,
son service terminé la femme de chambre rentre chez elle.
J’ai fini mon livre, je cligne des yeux et referme la bouche.
La neige se pose sur l’aéroport, l’hiver est revenu.
Étiquettes : aéroport, femme de chambre, froid, hiver, mercure, neige
30 novembre 2008 à 2:01 |
En lisant ça, on entend le bruit feutré de la neige qui se pose à peine.
Des envies d’hibernation …
1 décembre 2008 à 1:04 |
A peine posée, c’est l’idée. Merci.